Le Bois des Chambres, un hôtel d’arts et de nature
Non loin du Domaine de Chaumont-sur-Loire, Le Bois des Chambres bénéficie de son savoir-faire d’excellence. Il a été imaginé et conçu en osmose avec lui, permet d’en goûter l’esprit et l’expertise. Alliant simplicité, charme et authenticité des formes, des ambiances et des saveurs, il prolonge l’expérience de convivialité propre à l’ensemble du site mais aussi son goût pour le jardin et pour la création. Patrick Bouchain et Loïc Julienne ont conçu cet hôtel, dans un respect permanent de l’environnement existant, entre arts et nature. Résultat de la restauration d’une ancienne ferme et d’une création architecturale, l’hôtel comporte 39 chambres, un restaurant de 50 couverts avec une terrasse donnant sur une pièce d’eau, et deux espaces polyvalents pouvant accueillir séminaires et rencontres. Poétique et rebelle, l’hôtel incite à la lecture, à la découverte culturelle, à l’échange et résiste à toute tentation de standardisation des émotions et des sensations. Inutile de chercher un téléviseur dans les chambres. Il n’y en a pas !
Le choix d’une architecture à échelle humaine
D’abord intitulé “Une chambre au jardin”, le projet conçu pour le Domaine de Chaumont-sur-Loire s’insère dans un cadre d’exception, exigeant et généreux. C’est le Domaine et son univers poétique singulier qui s’étendent jusqu’à la Ferme Queneau. Paysage dans le paysage, il en reprend les lignes de force pour accompagner le marcheur de l’hôtel au Domaine.
Des jardins au jardin
Dans ce lieu, les jardins sont multiples, étroits et longs, comme issus des divisions successives d’une parcelle agricole. Délimités par des haies ou des allées d’arbres en espalier, ils ouvrent des chemins vers le cœur de la ferme, cachant ici une cour où se garer, abritant là un verger, traçant parfois des sillons de cultures maraîchères et proposant ailleurs un champ de fleurs ou d’aromates. Cette trame oriente les regards et les conduit de surprise en surprise dans un jeu permanent de rebondissements et de contrastes.
Circuler au jardin
Dans le projet, tout passe par les jardins. De sa voiture à l’accueil, de l’accueil au restaurant, du restaurant aux chambres, parfois de la chambre à son lit, l’hôte passe par le jardin. De ce parti-pris naît la poésie du séjour en contact permanent avec la nature. Le parapluie quand il pleut, le manteau quand il gèle, l’ombrelle sous le grand soleil d’été font partie du paysage.
Une ferme au jardin
Les anciens corps de ferme sont les témoins d’un mode de vie simple et en harmonie avec l’environnement régional : les charpentes sont redressées, les murs éboulés relevés, les sols de terre battue repris, les cheminées remises en service et les ouvertures des granges refaites avec modestie. Aucune isolation, aucun chauffage ne viennent trahir cette architecture proche de la nature. Seul un éclairage sobre y permet à la belle saison le déroulement d’activités culturelles.
Des chambres au jardin
Les chambres sont installées dans des constructions nouvelles qui dupliquent, comme des ombres portées, les anciens corps de ferme, dont ils reprennent gabarits et orientation. Construits en monomurs isolants et couverts de grandes tuiles, les bâtiments laissent sortir en façade les volumes en bois des lits clos. Ces alcôves forment des excroissances dans les jardins, allant parfois jusqu’à se désolidariser de l’architecture principale pour s’installer sur l’herbe.
Une table au jardin
L’ancienne maison d’habitation de la ferme a laissé la place à une salle de restaurant, qui offre aux convives une série d’espaces, ouvrant sur la terrasse de l’étang des saules, la cour de la ferme ou simplement sur le paysage. Réalisée en charpente bois, la toiture telle une fleur aux pétales généreux est couverte de chaume. Une rôtisserie est installée dans le grand foyer du restaurant tandis que la petite grange, située à l’arrière, accueille la cuisine, la pâtisserie, l’économat…
Le confort au jardin
Le confort est d’abord celui de la couette ou de l’édredon, qui font du lit un espace de douceur chaleureuse. Le chauffage est assuré par une chaudière biomasse alimentée par des granulés qui distribue de l’eau chaude dans les radiateurs des chambres ou les planchers chauffants du restaurant. Si les granges ne sont ni isolées ni chauffées, les chambres sont, quant à elles, installées dans des constructions à isolation thermique renforcée. L’ouverture des fenêtres suffit au confort d’été.